Histoire du projet

Les plus anciens récits sont diffus, ils se perdent dans l’eau trouble et incertaine de l’origine des sources. D’où remonte la première goutte d’eau et où était-elle avant de toucher le sommet de la montagne ?

Certain.e.s prétendent que l’élan de Nomades des Terres serait venu d’un roman de Sandrine Roudaut, d’autres parlent d’un rêve d’enfant des rues fasciné par la bohème… et d’autres encore racontent que ce sont les révélations récentes en neurosciences sur le pouvoir de l’itinérance comme vecteur de transformation individuelle.

À moins que ce ne soit peut-être des graines d’espérances semées par Edgar Morin, trouvées sur le chemin de l’audace de rêver grand et beau ou la magie de croire dans le vivre ensemble que diffuse l’école Fertîles .

Le saurons-nous un jour ?

Quoi qu’il en soit un rêve de convoi de roulotte low-tech, collectif, vecteur et diffuseur de nouveaux récits est né et a commencé à se propager.

Louis, porteur du projet Nomades des Terres dans la toute première roulotte en construction.
Carte postale reprenant l'ambition de Nomades des Terres

La première phase du projet était concentrée sur la conception architecturale d’un convoi de roulottes respectant une charte éthique et écologique forte.

À cette fin, deux résidences d’une semaine ont été organisées avec une vingtaine d’acteurs des habitats légers mobiles (architectes, designers, ingénieurs, roulottiers). L’objectif était de concevoir un convoi de 8 roulottes mutualisant les besoins avec une roulotte cuisine, une roulotte sanitaire et des roulottes hébergements. 

Au printemps 2022, un Crowdfunding de 10 000 euros a été réalisé grâce à plus de 200 participant.e.s.

Suite à cette réussite, un premier séjour prototype d’un mois s’est lancé sur les routes avec deux chevaux en contrat de confiage et deux chariots bâchés. 

Grâce à ces premiers pas, la stratégie du projet évolue progressivement : nous avons choisi un ancrage territorial dans le Lot pour démarrer les chantiers de construction et proposer des expériences immersives invitant à découvrir le nomadisme.

Aujourd’hui le projet s’élance dans une aventure soutenue par de nombreuses personnes et institutions pour permettre à nos premiers séjours de voir le jour dès cet été 2024 ! 

Raison d’être du projet

Le constat de départ est celui-ci : l’avenir de l’humanité sera moins riche en ressources et en énergie, ce qui nous amène à changer nos façons de vivre ensemble.

L’intention de ce projet, c’est de proposer dès aujourd’hui l’expérience d’un nouveau mode de vie compatible avec ces enjeux et ainsi faciliter l’adaptation aux crises sociales et climatiques à venir. 

Pour permettre un processus d’évolution progressif, joyeux et agréable, il s’agit d’engager dès maintenant une dynamique forte de transition écologique.

Afin d’impulser l’envie d’aller vers des modes de vie plus sobres, nous avons mis en lumière deux facteurs majeurs facilitant ces changements : l’itinérance collective et le partage de récits de vies.

Ensemble, ces facteurs permettent d’engager des transformations, de les incarner et de les pérenniser. Nous en avons donc fait le socle de notre accompagnement collectif.

Pour passer d’une conscience des enjeux socio-environnementaux à une cohérence dans les actes, Nomades des Terres souhaite plonger les participant.e.s dans des expériences immersives de vie nomade qui ouvrent l’accès à un espace-temps “transformateur”.

Convoi en route - séjours nuits nomades - séjours chemins des savoirs - nomades des terres

Nos objectifs

Dans cet objectif, l’association souhaite construire un convoi de roulottes hippomobiles et low-tech. 
Ce convoi permettra d’accueillir plusieurs centaines de personnes pendant la période estivale et se déplacera de façon itinérante, en priorisant le bien-être équin, dans une logique de soin pour tous les êtres vivants.

modélisation des futures tentes de campement Nomades des Terres

Les low-techs, c’est s’organiser ensemble,
de manière plus simple et conviviale.

croquis à main levée du camp de base nomades des terres

Low-tech vs high-tech : c’est quoi la différence ?

Les approches high-tech visent à tout solutionner grâce à un objet clé-en-main, capable de fournir le même service, partout, tout le temps, indépendamment du contexte local. Les approches low-tech, au contraire, partent du territoire et des personnes.

Quelles sont les ressources abondantes ici et maintenant ? Les savoir faire locaux ? Quelle organisation a/aurait le plus de sens dans ce contexte ? Et laquelle désirons-nous ? … En a-t-on vraiment besoin ?

Les low-tech sont des systèmes simples qui ne dépendent pas d’un approvisionnement en énergies polluantes ou en matériaux précieux. Elles sont faciles à comprendre, à fabriquer, à réparer. Elles augmentent donc l’autonomie des personnes. Les low-tech sont une réflexion sur l’omniprésence de la technologie et la complexification des systèmes : l’aspect complexe des technologies dont nous dépendons, l’accélération de la consommation d’énergies, de ressources et de la production de déchets high-tech.


POurquoi faire low-tech ? 

Pour être plus résilient, c’est-à-dire moins dépendant.e.s des objets high-tech, du prix de l’énergie, d’objets qu’on ne sait pas produire ou réparer sans l’intervention d’un expert.e, moins dépendant.e.s de pièces détachées… Ce sont des organisations plus simples, à visages humains. Les dispositifs sont produits plus localement et non à l’autre bout du monde. Les systèmes low-technologies sont simples et compréhensibles par tous : il est possible de s’entre-aider, d’apprendre par soi-même et de bien faire. 

Les low-tech nomades 

La philosophie low-tech permet de réfléchir à l’usage des objets dans notre quotidien. Dans le cadre du Nomadisme, c’est une harmonie parfaite avec un rapport au quotidien minimaliste et sobre tout en gardant le confort nécessaire à notre bien-être.

Illustration construction low tech Nomades des Terres

Une aventure humaine :
des femmes, des hommes & des chevaux

Le collectif

Nomades des terres est une association à but non-lucratif d’intérêt général composée d’un conseil d’administration de 6 membres. 

Au cours de sa création en 2022, l’association a engagé des liens avec de nombreuses structures et personnes ressources dans les domaines de l’habitat léger, de la vie en roulotte, de la conception architecturale et de la facilitation humaine.

Actuellement, le projet s’ouvre à des partenariats locaux et des partenaires bénéficiaires sociaux.

Afin de répondre aux différentes tâches de l’association, deux premiers postes salariés ont été créés : une coordinatrice locale et une meneuse d’attelage ont été engagées pour l’année 2024.

L’écosystème humain présent autour du projet affirme d’ores et déjà des intentions fortes d’engagements pour le développement des activités des séjours (intervenant.es sur les séjours, bénévoles, stagiaires, services civiques).

Photo du collectif de Nomades des Terres

Notre projet existe en priorité grâce à vous et votre soutien ! 

Si la raison d’être vous inspire et que vous souhaitez contribuer, vous pouvez faire un don à l’association ♥ 

Les chevaux

Uthamro dît Utha est le leader du troupeau. Au pré, c’est lui qui décide de l’heure des repas, des gratouilles, des siestes, et de l’apéro ! Tout ça, il le fait au pas de course parce que “y a pas qu’ça à faire non plus” ! Au travail, tant que la confiance est de mise, il s’applique dans tout qu’on lui demande, c’est un perfectionniste voyez- vous !

Uclem dît Oreille Cassée, en plus d’être le frérot d’Utha, c’est son super copain ! S’il a le malheur d’être séparé de lui par les humain.e.s, et bien il l’exprime de plusieurs manières somme toute peu discrètes.Il n’a pas non plus la même énergie que lui, donc au pré, son crédo c’est « pas trop vite le matin, pas trop vite l’après midi ». Pour vous faire une idée de qui est vraiment Uclem, souvenez vous de cet élève en classe qui n’arrêtait pas de faire le pitre pour faire rire tout le monde. Voilà c’est lui. Il a toujours rêvé d’être clown ! Travailler pour Nomades des Terres lui permet de faire rire un max de personnes !

Les chevaux de Nomades des Terres posent pour la photo ! Dites Cheese !

Le socle commun de Nomades Des Terres

le socle commun de nomades des terres : le bien-être humain

Par la solidarité, la bienveillance, le partage, par une attention forte à l’inclusivité, au consentement, à l’évolution de chacun.


le socle commun de nomades des terres : le bien-être équin

Notre rapport au vivant sous toute ses formes se veut détaché de principe de domination, nous portons une attention particulière à leurs identités, leurs sentiments et leurs besoins.


le socle commun de nomades des terres : le travail d'équipe et l'intelligence collective

Le travail d’équipe par la coopération et l’intelligence collective.
Nous sommes animé.es par une profonde envie (et espoir) de transition de société que nous cherchons à faire grandir en nous par les apprentissages du vivre-ensemble.

le socle commun de nomades des terres : la résilience

La résilience : cette capacité qu’un système développe pour maintenir ses principales fonctions malgré les chocs.



Le socle commun de Nomades des Terres : la sobriété - low tech

La sobriété : un principe de vie qui vise à rendre soutenable notre dépendance à notre environnement et à la société. La faculté de vivre avec justesse dans notre besoin de confort matériel.


le socle commun de nomades des terres : radicalité

du latin radicalis, dérivé de radix («racine»). 

Cette curiosité abyssale de la vérité est un plaidoyer à une réévaluation philosophique régulière, alimentée d’une ouverture d’esprit bienveillante et attentive.


le socle commun de nomades des terres : open-source

Le partage de nos méthodes de conceptions et de notre évolution collective afin de rendre accessible à chacun nos travaux dans un esprit de conscience de nos interdépendances et nos interconnexions.


Le socle commun de Nomades des Terres : la joie

Pour faire émerger chez chacun un mode de vie pérenne, avec l’idée d’inscrire dans son cheminement individuel une transition en accord avec les principes de respects et d’empathie envers le vivant.


NOTRE MODÈLE ÉCONOMIQUE

Et oui ! Car si le rêve se nourrit d’énergie, aujourd’hui, dans la minuscule goutte d’eau temporelle de notre univers, l’énergie passe (faute de mieux 😉 par le portefeuille… utile, voire indispensable, pour nourrir les ventres).

Aaah… si seulement on pouvait – nous aussi – transformer les rayons du soleil en glucose… on en serait au moins à la construction de notre 18 ème roulotte !


C’est quoi
La participation consciente ?

Comment ça fonctionne ?

On vous dit tout juste ici !

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